Expédition MED présent à la COP22 à Marrakech
Une méditerranée plastifiée en sursis face aux impacts d’une hémorragie de déchets et de polluants provenant des bassins versants de l’ensemble des pays riverains.
La pression subie par cette mer semi fermée qui concentre toute cette pollution est un des enjeux majeur pour les décennies à venir. Première destination touristique mondiale, lieu de passage au cœur des échanges économiques de plusieurs continents à la géopolitique fragile son avenir est menacé par ces molécules de polymères dont les produits, généralement utilisés que quelques minutes, peuvent une fois abandonnés polluer durant plusieurs siècles.
Les solutions seront dans une approche écosystémique avec l’ensemble des pays riverains et on peut citer à titre d’exemple, la réhabilitation de la décharge de Meknès au Maroc avec l’intégration d’une coopérative locale créée et gérée par les chiffonniers trieurs déjà en activité sur le site. plus d’infos : http://bit.ly/2fLPeuF
C’est le sens du message relayé par Bruno Dumontet au cours de son intervention du samedi 12 novembre sur l’espace Suez à la COP22.
Le plastique dans les océans :
Mieux gérer nos déchets à terre pour stopper leurs arrivées en mer, car les solutions sont en amont et à terre.
Pour la Méditerranée, associer les pays de la rive sud à la directive cadre Européenne sur le bon état écologique des eaux marines à l’horizon 2020, (dont les microplastiques sont un des critères).
Deux messages sur lesquels Bruno Dumontet a insisté dans le cadre de son intervention à la COP22 de Marrakech, le vendredi 11 novembre de 11h à 12h30 au cours de l’ Event Grenn Croos
sortir le plastique de l’océan ». Une mission, malheureusement difficilement réalisable et pour l’instant le plus efficace sera de stopper à la source l’arrivée des déchets en mer !
Le samedi 12 novembre de 15h à 15h30 / Stand Suez « « Méditerranée plastifiée ! Perspectives et solutions : Rives Nord et rives Sud dans le même bateau »
La Méditerranée, considérée comme la mer la plus polluée au monde est à l’agonie suite à l’enchainement des pollutions anciennes et actuelles. Soumise à une pression de pollutions de plus en plus importantes, elles sont accentués par les effets du changement climatique. Contenant la densité de plastique la plus importante au monde, son avenir et celle des populations Méditerranéenne sont en danger.
Première destination touristique mondiale, la Méditerranée qui est une mer relativement petite et presque fermée, représente moins de 1% de la surface des océans, mais profite d’une incroyable réserve de vie abritant près de 10 % de toute la biodiversité marine des mers et océans du globe. Générant de nombreuses activités, elle fournit des revenus issus de la pêche, du tourisme, du transport et des échanges économiques sur l’ensemble des 22 pays situés sur son pourtour.
Sur la base du constat de cette pollution par les déchets plastiques, Bruno Dumontet, de l’association Expédition MED, qui depuis 2009 travaille sur la pollution par les déchets plastiques en Méditerranée rappellera la nécessité d’unifier les efforts politiques, scientifiques, industriels et associatifs entre les pays des rives nord et sud pour éviter sa polymérisation et protéger cet espace commun.
